Ce sont des chemins de traverse, des rencontres imprévues, des chocs, souvent à la marge. Ces ?uvres dessinent le paysage chaotique de la création, celui qui vous détourne le regard des voies toutes tracées.
« Golgotha » – Steven Cohen ? Festival d'Automne (Paris).
« DU CARACTÈRE RELATIF DE LA PRÉSENCE DES CHOSES » – I.R.M.A.R– Montevideo (Marseille).
« Wunderkammer Soap #1 Didon » – Ricci et Forte ? Festival Actoral (Marseille).
« Liquide » –… lire la suite
Que de kilomètres parcourus pour approcher la diversité chorégraphique, ignorée de bien des programmations, préférant peut-être le « confort » aux scènes turbulentes. Il y a en France des régions de « non danse » qui ne cessent de s'étendre: qui s'en émeut ? Pourquoi cet art généreux n'est-il réservé qu'aux grands festivals et villes importantes ? Ma question est-elle si naïve ?
« Un peu de tendresse, bordel de merde » – Dave St Pierre ?… lire la suite
Quelle année ! Quels théâtres! On ne reviendra pas sur les six premières ?uvres évoquées dans un article précédent qui démontrent, contre vents et marées, la vitalité artistique du spectacle vivant en France et en Europe.
« Le père tralalère » – Compagnie d'Ores et Déjà ? Festival d'Automne (Paris)
« Naître à jamais » – Andras Visky – Théâtre des Halles (Avignon).
« Notre terreur » – Compagnie d'Ores et Déjà ? Théâtre des Célestins (Lyon)
« Food Court » – Bruce Gladwin ? KunstenFestivalDesArts (Bruxelles).
« La menzogna » –… lire la suite
Au total, 150 spectacles ont ponctué ma vie de spectateur migrateur. 2009 aura été l'année de la mémoire, de la folie, de l'enfermement et de pas mal de cris, d'appels à nous ressaisir.
« Description d'un combat » – Maguy Marin– Festival d'Avignon / Théâtre du Merlan (Marseille)
« Le père tralalère » – Compagnie d'Ores et Déjà ? Festival d'Automne (Paris)
« Naître à jamais » – Andras Visky – Théâtre des Halles (Avignon).
« Notre terreur » – Compagnie d'Ores et Déjà ? Théâtre des Célestins… lire la suite
« Le deuxième sexe est l'?uvre d'une frustrée ». Pour démontrer l'absence de véracité de ce lieu commun, la metteuse en scène Nadine Darmon met en parallèle, le manuscrit de Simone de Beauvoir et les lettres ?plus de 300 au total-, qu'elle a échangées à l'époque de la rédaction de son ?uvre maîtresse avec Nelson Algren, l'écrivain américain qu'elle a passionnément aimé dès leur rencontre en 1947.
À partir de ce scénario original, « La ballade de Simone » met en lumière cet épisode méconnu de la vie de celle qui fut première… lire la suite
La chorégraphe Maguy Marin s’installe au Théâtre du Merlan à Marseille pour quatre jours. C’est un événement: rare sont les théâtres à lui offrir dans la durée une telle rencontre Retour sur cette oeuvre, vue au dernier Festival d’Avignon et qui restera pour longtemps, l’un des moments phare de ma vie de modeste spectateur.
Ici, la pénombre éclaire, car nous avons soif de clarté. Ils sont neuf à arpenter la scène, à disparaître puis revenir, car le travail est long. Sera long. L’humain a besoin de temps. A ceux… lire la suite
Nous sommes assis pour l’entourer, pour mieux contenir ce moment précieux offert lors de la clôture du Festival Dansem. Radhouane El Meddeb, danseur et chorégraphe tunisien, nous attend, patiemment, pour cuisiner son couscous. Tout est en place : ingrédients, instruments, plaques électriques, plats et couverts. On pourrait supposer qu’un tel agencement n’est pas le fruit du hasard : serait-il celui que préparait notre mère la veille, pour le petit déjeuner du lendemain? L’ambiance est studieuse, car la cuisine est une affaire sérieuse, au croisement de… lire la suite
Après Véronique DOISNEAU, Pichet KLUNCHUN, Isabelle TORRES et Lutz FORSTER c'est au tour de Cédric ANDRIEUX d'être sujet du beau projet du chorégraphe Jérôme BEL.
L'homme arrive sur scène, pose son sac, une bouteille d'eau et se positionne face au public. Il regarde en silence un moment avant de nous adresser un « Bonjour » d'une voix douce, presque intimidée. « Je m'appelle Cédric ANDRIEUX, ? »
C'est alors que sur ce grand plateau nu, vide de tout artifice et sans autre support qu'une voix et un corps, commence… lire la suite
Comment va la jeunesse ? Est-ce possible de répondre à cette question sans tomber dans les clichés d'autant plus qu'elle n'a pas qu'un seul visage? Deux tentatives de réponses lors du festival « Reims, Scènes d'Europe » par les metteurs en scène italiens Enrico Casagrande et Daniela Nicolo de la compagnie Motus.
La première est un solo orchestré par Silvia Borghesi, danseuse patineuse, au look androgyne et percutant. Elle tourne en rond pendant qu'une spirale infernale se met en place sur fond de bruits urbains et… lire la suite