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?L’apocalypse now? de Kris Verdonck au KuntenFestivalDesArts.

Le metteur en scène et plasticien Kris Verdonck inaugure la 13ème édition du  KunstenFestivalDesArts, avec « End », ?uvre plastico-théâtrale autour de l’apocalypse. On ne ressort pas tout à fait indemne de cette immersion, d’un tel tremblement de terre.

Pour incarner ce cataclysme, Kris Verdonck crée un espace entre théâtre et installation pour y convoquer cinq personnages sur fond de nuages sombres. La neige noire qui tombe sur le plateau évoque tout à la fois Hiroshima et la pollution industrielle de nos villes. Une boucle incessante se met en place avec, dans le rôle principal, un messager enfermé dans une cage de verre qui traverse inlassablement la scène tout en récitant des dépêches d’actualités glanées sur internet, et dont le mouvement est accompagné d’un bruit de moteur. Autour de lui,  un homme tiré en arrière par un élastique tente d’avancer péniblement tandis qu’un autre, tel un OVNI, vole dans le ciel. Une femme marche en désarticulant son corps (performance subjuguante) alors qu’une autre traîne un cadavre dans une housse, tandis que le feu brûle une partie du sol. Pour accentuer ce contexte terrifiant, une machine déverse de ses hauts parleurs, des bruits et une musique quasi militaire. L’angoisse est décuplée quand le public découvre cet homme qui tombe du ciel pour se fracasser sur le sol, se relever puis retomber quelques instants plus tard. Le cycle dure ainsi pendant quatre-vingt-dix minutes. Comment ne pas ressentir dans une telle atmosphère, une métaphore des attentats du 11 septembre et plus généralement le dérèglement global d’une nature épuisée, qui rompt les amarres ? À croire que la machine d’Heiner Goebbels dans « Stifters Dinge » (présentée elle aussi au Kunsten) a explosé en vol, ne laissant derrière elle qu’un paysage de désolation, peuplé d’hommes robotisés qui auraient voulu la dompter.

Les lumières, l’environnement sonore et le déplacement des acteurs créent une atmosphère lancinante, répétitive, avec deux temps de la narration qui se téléscopent. L’un mécanique où ce défilé hypnotise : « End » tourne en boucle comme les dépêches qui se succèdent en bas de l’image de CNN. L’autre temps, plus abstrait, permet au spectateur de relier les personnages, de créer sa propre histoire, d’introspecter son rapport à un art si complexe. C’est la confrontation de ces deux espaces qui nous met en tension jusqu’à créer l’articulation entre la « mécanique » de la narration d’une catastrophe et la poésie des personnages, héros d’un conte, d’une mythologie. Kris Verdonk réussit l’imaginable : il statufie la fin de l’histoire et son théâtre anime ce qui est terminé. C’est la puissance de ce paradoxe qui nous plonge dans un niveau d’abstraction et nous permet de nous projeter dans l’apocalypse. Quelle prouesse de rendre cette fin inéluctable si proche tout en la maintenant dans un ailleurs !

« End » est un tableau magnifique, poétique, angoissant sur la fin programmée de l’humanité, où les bribes d’images que nous avalons quotidiennement formeront tôt ou tard un ensemble que nous n’aurons pas l’occasion de voir.

Pour autant, tout m’autorise à vous l’écrire : « j’y étais ».

Pascal Bély.


?????? End” de Kris Verdonck a été joué le 9 mai 2008 dans le cadre du KunstenFestivalDesArts de Bruxelles.

 

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Kris Verdonck sur le Tadorne:


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«Je tremble» (1), fresque impressionniste, par Joël Pommerat.

J’ai rendez-vous avec lui, avec eux. Je les reconnais quasiment tous depuis notre dernière rencontre mémorable lors du Festival d’Avignon en 2006. Lui, c’est Joël Pommerat, metteur en scène. Eux, de la compagnie Louis Brouillard, c’est peut-être vous, c’est sûrement une partie de moi, c’est à coup sûr un fragment animé de notre lien social. C’est une troupe de comédiens qui jouent avec nos maux, nos parts d’ombres et de lumières, pour remettre en mouvement ce que nous figeons, faute d’espace et de liens. « Je tremble » (1) m’essore, me plie et me déplie, comme un processus d’inclusion et d’exclusion permanent.

Cela n’échappe plus à personne. Le politique se fond dans la société du spectacle. Encore une fois au cours de cette saison théâtrale, un animateur (télévisé ?) ouvre le bal sur fond de rideau pailleté. Sur un ton décomplexé et détaché, il nous annonce qu’il va mourir ce soir, sous nos yeux. Puis se met à danser sur « Sex bomb ». Nous voilà donc positionnés en voyeur d’une tragédie humaine que nous feignons tous d’ignorer à force de fusionner le lien social dans le lien économique et médiatique. Joël Pommerat pose d’emblée le contexte  en insinuant, « regardez ce que nous avons fait de notre vivre ensemble ». Il accentue le malaise quand une jeune femme s’approche du micro pour hurler son besoin vital de rêver, de se projeter, de faire appel à son imaginaire. Elle finit par dénoncer le silence des intellectuels et des politiques.

S’ensuit alors une succession de tableaux qui en disent long sur la déliquécense du lien social. Joël Pommerat allume les projecteurs, les éteint puis remet la lumière là où nous aurions bien remis une couche de paillettes. Avec empathie, il nous montre une souffrance à la fois intime et sociétale, loin du misérabilisme marchand de nos médias et de l’humanisme calculé de nos politiques. Ce modèle que nous co-construisons depuis une vingtaine d’années fait souffrir parce que nous ignorons « le vivre ensemble », nous enfermons l’autre dans une lecture comportementaliste, nous marchandons notre corps, nous censurons l’utopie. Il ressent notre impuissance alors que nous sommes habités d’intentions honorables (issus des idéaux de mai 68) mais qui ne peuvent plus rien face à ce modèle économique destructeur du lien social groupal. La force de Joël Pommerat est d’offrir un bel espace à l’expression de cette souffrance tout en suggérant, par sa mise en mouvement des mots et des corps, que nous pourrions imaginer un autre futur en nous appuyant sur le collectif comme force transcendante. Il positionne constamment le spectateur dans un dedans – dehors troublant, entre introspection, interpellation, mise à distance, dans un mouvement perpétuel entre le « moi » et le « nous », propice  pour inventer nos utopies.

« Je tremble » (1) est la magnifique fresque d’un homme profondément à notre écoute. Joël Pommerat est un clinicien du sociétal, un peintre impressionniste d’une société déprimée. S’immerger dans son espace nécessite d’avoir confiance en lui. A lui aussi de croire en nous pour sortir ensemble de ce cauchemar.

Pascal Bély. www.festivalier.net

 “Je tremble” (1) de Joël Pommerat a été joué le 6 mai 2008 au Théâtre du Merlan de Marseille.

“Je tremble” (2) sera joué au Festival d’Avignon en juillet 2008 et présenté au Théâtre du Merlan au cours de la saison 2008 – 2009.

 

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Sylvain Groud bataille à mains nues.

C’est une « bataille intime » entre le sage et le fou, la pulsion de vie et de mort, le chorégraphe (Sylvian Groud) et le comédien (Brunon Bayeux), avec pour seules armes, le corps du danseur et les mots de l’écrivain Roland Topor. On pourrait y retrouver tous les éléments de la guerre de tranchées qui a occupé les partisans du théâtre avec ou sans texte lors du Festival d’Avignon en 2005 !

 

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=sg_ttQ0K8t4&w=425&h=355]

Trente-cinq minutes d’un combat plaisant à regarder, d’autant plus si l’on est intérieurement apaisé. C’est par la petite porte que l’on entre dans l’intimité de cet homme « dédoublé »: à le voir sentir ses vêtements au réveil, on ressent d’emblée une affinité avec cet « autre » si près du « je » ! S’ensuit une bataille joliment rangée, à l’image d’un « je » d’enfant, entre l’ordre et le désordre, l’audace et la peur, l’amour et la haine de soi. Il faut du temps à Sylvain Groud pour introduire la souffrance dans ce duo gentiment orchestré. J’attends Roland Topor pour être traversé.

C’est alors que la tension dramatique augmente, où les corps et les mots forment la sculpture étonnante d’une souffrance  sans fard et pourtant pudique. C’est peut-être cela, l’empathie dans l’art. En changeant d’échelle, la danse se fait englobante et donne aux mots de Topor un espace résonant. Et l’on se surprend à aimer cet homme qui nous promet de « faire attention » la prochaine fois, à affectionner cette danse humaniste parce qu’elle relie là où il y a clivage.

L’écrivain, le danseur et le comédien forment alors ce trio courageux dont on attendrait l’impossible, celui de mettre fin à la folie réductrice des hommes.

Pascal Bély

www.festivalier.net

 

  ?????? « Bataille intime» de Sylvain Groud a été joué le 5 mai 2008 au Pavillon Noir d’Aix en Provence.


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Sylvain Groud sur le Tadorne par Elsa Gomis au Festival Men’s alors!

Sur un théme similaire, à lire sur le Tadorne:
SX.Rx.rx” de Patricia Allio
Psychiatrie / Déconniatrie” de Serge Valetti.



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Avec Bertolt Brecht, le blogueur se dédouble.

Pour cette soirée Brecht à la Minoterie de Marseille, Guy, blogueur d’ « Un soir ou un autre » a fait escale à Marseille après son voyage à Lisbonne. Nous étions deux oiseaux migrateurs à nous poser dans ce joli théâtre. Le canard Tadorne avait enfin de la compagnie…

Merci au Tadorne, c’est un animal d’une espèce très sociable, qui vous accueille volontiers sur ses territoires, qu’ils soient virtuels, ou bien terrestres. Comme ce soir à la Joliette, pour une fois l’air de Marseille y flotte aussi doux qu’à Lisbonne. Le long du port ont été abattus les taudis, et des tours surgissent de terre. La Minoterie résiste à la démolition pour perpétuer ici une mémoire de pierre, de bois aux couleurs chaudes et de théâtre populaire. Un lieu, forcement, pour jouer Brecht.

Comme son titre ne l’indique pas, « La bonne âme du Se-Tchouan » est une pièce écrite en Finlande par un écrivain allemand en partance pour Hollywood. Et les chinois ont ce soir un accent provençal prononcé. On en conclut que la fable racontée ici a valeur universelle. Qu’en tous temps il est tout sauf évident de choisir entre le bien et le mal, lorsque l’on est d’abord contraint par la misère. Confrontée à ce problème, Shen Tsé, pauvre prostituée au bon c?ur que les Dieux ont soudain gratifié d’un joli pécule, a trouvé une stratégie. Pour garder les moyens de faire un peu de bien, elle se dédouble en un cousin aussi imaginaire qu’impitoyables en affaires. Et lui cède la place, quand il s’agit d’assumer de dures positions à l’encontre de tous les miséreux qui s’abattent sur ses dollars comme une nuée de sauterelles.

Ce dédoublement de personnalité, source d’inépuisables rebondissements, en évoque un autre: celui qui affecte le Maître Puntila du même Brecht. Le meilleur des hommes quand il est ivre, le pire des patrons quand il est à jeun. Dans les deux pièces la leçon est la même: impossible de concilier morale humaine et propriété privée.

Mais la comparaison entre la version qu’Omar Porras avait donné de Puntilla en janvier dernier au théâtre de la ville, et la Belle Ame que l’on voit ce soir, embarrasse.

Toute l’énergie semble ici se disperser dans les transformations successives du décor, un superbe ensemble de palissades de bois que les acteurs ré-agencent en de nouvelles combinaisons scène après scène. On est vite étourdi par cet incessant jeu de construction, sans réussir à comprendre ce qui est mis en place. Alors même que quelque chose ne semble pas décoller suffisament, dans l’interprétation. C’est que le catéchisme social du lauréat du prix Staline 1955 se fait pesant à la longue, il aurait fallu mettre en jeu beaucoup (et à la fois) de folie et de précision pour le faire passer en force. Et réussir un équilibre plutôt antinomique entre empathie et cynisme. Mais ici on décroche. Distancié pour de bon, trés loin. Et toujours le décor n’en finit pas de se transformer, en vain, fait écran. L’encombrement de l’espace visuel nous épuise les yeux, au détriment du reste. L’affaire dure quand même deux heures trente, et on sent le Tadorne -qui pourtant a couru de bien plus longs marathons- piquer du nez à nos cotés. Réveillé par des interludes dissonants façon Kurt Weill, joliment soufflés par un trio de cuivres (il faut bien un peu meubler pendant que les palissades sont démontées). On est surpris de sentir soulagé à la dernière scène, alors seulement quand le plateau est nu et l’esprit dégagé.

On se lève, et -surprise ?- c’est à la pause que le meilleur théâtre fait irruption. D’un coup le Tadorne est bien reveillé. On lui rend la parole.

Guy. Un soir ou un autre

Je n’ai même pas le temps d’applaudir. La troupe démonte le décor, le plie, le case, le reconstruit. En un tour de magie (celui du théâtre !), les comédiens tombent leurs tuniques chinoises pour se vêtir de costumes de mariages. Alors que des salariés du Théâtre de la Minoterie apportent quelques friandises (savoureux sushis et autres combinaisons de fruits), nous voilà projetés dans l’opulence des bourgeois. Les artistes s’approchent pour nous parler et nous inclure dans un jeu de rôles étonnant où l’on couve le spectateur pour éviter qu’il ne se tire après les deux premières heures (décevantes) de la « Bonne ame du Se-Tchouan ». Le moment est délicieux, comme suspendu entre fiction et réalité. Après un quart d’heure, nous devons  redescendre sur la terre brechtienne pour « La noce chez les petits bourgeois ». Le théâtre n’attend pas.

La table du banquet de mariage est immense. Seraient-ils treize que cela ne m’étonnerait pas. Les insultes volent haut et bas, tout dépend d’où l’on regarde. Les costumes en couleurs forment une mosaïque d’humeurs où je me surprends à faire des combinaisons parfois hilarantes pour ne pas perdre le sens. Cette pièce, écrite par Brecht avant l’arrivée du nazisme, transpire la déchéance à l’image de ces meubles de salon qui s’émiettent comme autant de valeurs qui finissent sous le tapis une fois fait le ménage des convenances.

Je ris, mais le niveau de tension est paradoxalement assez bas et la mise en scène de Haïm Menahem met à distance le contexte de l’époque. Il n’en profite d’ailleurs pas pour actualiser le propos, préférant s’en tenir aux bruits, à la fureur, aux corps désarticulés comme langage d’un groupe social à la dérive. Certes, mais le tout me paraît distancié à l’image de cette table qui nous éloigne, comme si Haïm Menahem semblait gêné par toute cette opulence de mots et de corps et pour tout dire un peu dépassé par le chaos généré par sa mise en scène. Cette frénésie qui n’autorise aucun temps mort ouvre le champ aux comédiens pour déployer leur talent quitte à laisser le public sur le côté. Étrange paradoxe que d’assister à ce mariage en lointain spectateur.

J’aurais bien aimé que l’on ne m’enlève pas le pain de la bouche.


Pascal Bély – www.festivalier.net

  ?????? La bonne âme du Se-Tchouan” et “La noce chez les petits bourgeois”  de Bertold Brecht, mise en scène par Haïm Menahem au Théâtre de la Minoterie de Marseille jusqu’au 17 mai 2008.

 

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Et vive le théâtre italien! A lire l’
article sur la dernière création de Pippo Delbono.


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« Gaff Aff » de Martin Zimmerman et Dimitri de Perrot nous cartonne.

Ainsi va le monde. À toute vitesse. Sur  la platine d’un tourne-disque, l’homme moderne court après la montre, tourne autour de lui-même, attaché – case à la main, à l’image d’un doudou tenu en laisse, sous les impulsions d’un DJ. Ainsi va le monde, au rythme du marché, où tout n’est que carton, matière manipulable et si fragile.

Martin Zimmerman, chorégraphe et artiste de cirque, créé avec le musicien Dimitri de Perrot, « Gaff Aff », spectacle atypique, attachant, même s’il ne tient pas toutes ses promesses. Cet homme moderne prend un peu trop de temps à se montrer intelligent. Pendant trente minutes, il n’est pas très futé, souvent maladroit, parfois grossier à la limite de la Bigard’attitude. Le public s’amuse, colle au propos et applaudit les prouesses. La performance engloutit par moments le sens sous des tonnes de galipettes. Il est sur la corde raide. Nous aussi. Comme par un effet miroir, j’ai du mal à rire de nous. Bien joué ! Alors, j’attends qu’il finisse de tourner, de se payer notre poire. Le décor est fait de cartons, sorte de pâtes à modeler de nos désirs uniformisés par le marché. Tout à la fois immense et minuscule, il multiplie les angles de vues où je me perds, entre réseau virtuel et réalité mécanique, où l’on change de disque à toute vitesse, à la recherche de fantasmes jamais comblés. Ce plateau devient alors un jeu d’enfant pour le spectateur qui peut, à sa guise, laisser son imaginaire déambuler sur les sillons d’une mise en espace ingénieuse et futile. Je reste fasciné par la créativité de ces deux interprètes qui, avec trois morceaux de cartons, réinvente un monde désenchanté avec un corps désarticulé et de la musique mosaïque. Magie de l’art. Toute puissance et impuissance de l’artiste en situation de précarité.
Il y a chez Martin Zimmerman, un côté un peu vieillot, entre Charlin Chaplin et Jacques Tati. Ce décalage entre notre époque et le jeu de l’acteur agace et attire, mais qu’importe, je suis au cirque, entre trapèze illusoire, sauts redondants et clown fatigué. Le nouveau monde épuise, clone à l’infini, fusionne individu et entreprise pour former un homme symbiotique qui répète à défaut d’innover. J’ai la tête qui tourne et je m’engouffre dans la relation entre le danseur et le DJ, entre l’art et l’homme moderne !

Il faut attendre un ciel étoilé projeté sur des murs de carton pour rêver un peu. Pour imaginer un autre monde et jouer au chat et à la souris à l’heure où les écrans plasmas et les téléphones portables sont en veille. Mais tout va si vite. Au temps de l’internet, la nuit du poète se raccourcit. Revoilà notre homme à prendre frénétiquement une chaise pour la femme de sa vie. À trop défoncer les murs de sa prison pensés par TF1 et construits par Ikéa, il ne lui reste plus qu’à éteindre la lumière et à nous laisser, seul, inventer de nouveaux espaces. « Don’t Worry, be happy » résonne dans le théâtre. Un peu facile, mais tellement rassurant dans ce monde en carton pâte.

Sous les pavés en mousse d’Ikéa, réinventons nos utopies…

Pascal Bély – www.festivalier.net

 


?????? « Gaff Aff” de Martin Zimmermann et de Dimitri de Perrot a été joué au Théatre du Merlan à Marseille le 26 avril 2008.


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