 Il y a de jolies coïncidences. Alors que la France entre petit à petit dans le chaos social et politique, Michel Kelemenis présente ce samedi 1er avril à la Penne sur Huveaune (entre Aubagne et Marseille) ses « Aphorismes géométriques ». J’ai vu ce spectacle l’an dernier lors du feu « Danse à Aix » dans des conditions de confort difficiles.
Il y a de jolies coïncidences. Alors que la France entre petit à petit dans le chaos social et politique, Michel Kelemenis présente ce samedi 1er avril à la Penne sur Huveaune (entre Aubagne et Marseille) ses « Aphorismes géométriques ». J’ai vu ce spectacle l’an dernier lors du feu « Danse à Aix » dans des conditions de confort difficiles. 
La dernière création de Kelemenis est un chef d’œuvre et je m’interroge sur les raisons pour lesquelles ce spectacle tourne si peu en France. Samedi soir, annulez tout et plongez-vous dans l’univers de ce chorégraphe atypique, unique (réservation au 04 91 24 70 42).
Puisque l’heure est grave, cap sur la bande dessinée! Aix en Provence accueille actuellement les « Rencontres du 9ème art », alors que la Marie Sarkosiste réduit l’art chorégraphique aux Ballets Preljocaj (il n’y aura pas de festival de danse cet été…un scandale). Parce qu’il est nécessaire de relier les disciplines,  Emilio Calcagno et Olivier Dubois (anciens danseurs des Ballets Preljocaj) proposent « En sourdine » les 30 et 31 mars à l’Amphithéâtre de la Verrière. Ils nous promettent une mise en scène de l’univers de Stéphane Blanquet, dessinateur. Cela pourrait nous faire du bien (réservation au  0811 020 111)
Et parce que plus rien ne sera comme avant, le talentueux Dominique A nous offre le plus bel album qui soit (« L’horizon »). Cet artiste est unique en France…il finira par rencontrer Michel Kelemenis.
L’horizon s’éclaircit ce matin pour Le Tadorne.
Restons groupés…Les porcs s’approchent du pouvoir…
 Ps: Deux heures après l’écriture de cet article, je reçois dans ma boîte aux lettres "Aix en dialogue", journal de propagande de la Maire d’Aix en Provence. Elle y dresse son bilan à la culture. En photo de couverture, les Ballets Preljocaj. 
Coup de bec du Tadorne à prévoir dans les prochains jours!
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		 Comment écrire sur l’ennui, le bâillement, les jambes lourdes?
Comment écrire sur l’ennui, le bâillement, les jambes lourdes? « Transmission » (titre si cher au festival «
« Transmission » (titre si cher au festival «  « Push » débute.
« Push » débute. 
 Cette œuvre retrace le contexte économique d’un abattoir de Chicago au cœur de la crise de 1929. Nous assistons aux spéculations boursières du riche patron Mauler flanqué de son courtier et soutenu par l’église, pour qui la multiplication des pauvres légitime l’appel à Dieu. J’assiste pendant 2h15 à la charge féroce de Brecht contre un système qui traite la main d’œuvre comme de la viande. Le texte est loin d’être léger : les mots pèsent comme pour mieux accentuer la perversité sans fin du système capitaliste.
Cette œuvre retrace le contexte économique d’un abattoir de Chicago au cœur de la crise de 1929. Nous assistons aux spéculations boursières du riche patron Mauler flanqué de son courtier et soutenu par l’église, pour qui la multiplication des pauvres légitime l’appel à Dieu. J’assiste pendant 2h15 à la charge féroce de Brecht contre un système qui traite la main d’œuvre comme de la viande. Le texte est loin d’être léger : les mots pèsent comme pour mieux accentuer la perversité sans fin du système capitaliste.
 Et puis, au hasard d'un voyage sur le site «
Et puis, au hasard d'un voyage sur le site «  Dur dur de comprendre ce qui bouleverse tant dans
Dur dur de comprendre ce qui bouleverse tant dans  
		
 Rodrigo Garcia, adepte de la provocation, n’a manifestement plus grand-chose à proposer. « Borges + Goya » emprunte les modes d’expression qui ont fait scandale en Avignon l’été dernier, le talent en moins, la caricature usée en plus. Ce spectacle réduit à l’état de marchandise Borges et Goya. Soit. Comme tout artiste, notre société de consommation marchandise tout. On le savait déjà et il n’y a pas grand monde pour s’offusquer d’une telle prise de position. Garcia s’essaie à la vidéo : encore une fois, l’utilisation de ce support sur une scène de théâtre en lieu et place d’artistes vivants n’apporte rien. Elle ne fait qu’accentuer ce malaise où le public se retrouve dans une position passive comme devant son poste de télévision. J’en ai assez de voir ces vidéos avec toujours les mêmes effets (ralentis, gros plans,…). Comme vous le constatez, je n’évoque dans ce modeste papier que la forme, puisque Garcia y attache tant d’importance. Le fond est maltraité. Même au premier degré, je n’arrive pas à rire des pitreries de café-théâtre de Nicolas Bouchaud qui nous avait habitué à un autre jeu lors de « la vie de Galilée » l’été dernier en Avignon. Au second degré, je suis consterné de voir ce public (20 – 25 ans !) rire gras comme il le ferait face à Arthur ou à un autre animateur marchandisé. Le propos est peut-être là! Le public devient lui aussi marchandise.
 Rodrigo Garcia, adepte de la provocation, n’a manifestement plus grand-chose à proposer. « Borges + Goya » emprunte les modes d’expression qui ont fait scandale en Avignon l’été dernier, le talent en moins, la caricature usée en plus. Ce spectacle réduit à l’état de marchandise Borges et Goya. Soit. Comme tout artiste, notre société de consommation marchandise tout. On le savait déjà et il n’y a pas grand monde pour s’offusquer d’une telle prise de position. Garcia s’essaie à la vidéo : encore une fois, l’utilisation de ce support sur une scène de théâtre en lieu et place d’artistes vivants n’apporte rien. Elle ne fait qu’accentuer ce malaise où le public se retrouve dans une position passive comme devant son poste de télévision. J’en ai assez de voir ces vidéos avec toujours les mêmes effets (ralentis, gros plans,…). Comme vous le constatez, je n’évoque dans ce modeste papier que la forme, puisque Garcia y attache tant d’importance. Le fond est maltraité. Même au premier degré, je n’arrive pas à rire des pitreries de café-théâtre de Nicolas Bouchaud qui nous avait habitué à un autre jeu lors de « la vie de Galilée » l’été dernier en Avignon. Au second degré, je suis consterné de voir ce public (20 – 25 ans !) rire gras comme il le ferait face à Arthur ou à un autre animateur marchandisé. Le propos est peut-être là! Le public devient lui aussi marchandise.