C’est comme des retrouvailles. Je reviens vers Les Ballets Preljocaj après leur beau festival de 2004, « Corps à Cœur ». Depuis, j’ai perdu le contact malgré mon escapade estivale à Châteauvallon pour « Les 4 saisons ». Et pourtant, les Ballets Preljocaj sont maintenant une honorable institution Aixoise qui a tous les honneurs de la Maire Sarkosiste, et non moins spécialiste de la danse, Mme Joissains Massimi. Après la suppression du Festival « Danse à Aix » à l’automne dernier, les Ballets règnent en maître sur la ville et devraient en 2007 nous présenter une saison de danse à l’année avec un festival en été. L’ouverture du « Pavillon noir », (en photo), lieu de répétition et de spectacles des Ballets, se fait toujours attendre (les travaux sont lents) mais les Aixois ont au moins une certitude : il sera noir.J’arrive à la Cité du Livre pour assister à un nouveau concept proposé par les Ballets Prelojocaj, la BDanse, à travers "En sourdine" spectacle co-produit avec les 9ème rencontres du 9ème art.
Comme je suis en avance, j’en profite pour entamer un dialogue avec une jeune femme qui tient le stand des Ballets. J’évoque avec elle le contexte local (la suppression de « Danse à Aix » ; la photo des Ballets en couverture du journal de propagande de la maire UMP- Pro CPE). Je n’ai que des réponses convenues. Je ne me sens pas écouté. Les réponses sont institutionnelles. Normal. Elle n’allait quand même pas me prendre dans ses bras pour me consoler de l’UMP. Même la gauche n’y arrive pas…
After…
Après 25 minutes de spectacle, il en faudra beaucoup moins pour l’oublier et passer à table dans un joli restaurant d’Aix en Provence…
A lire, la critique du spectacle "En sourdine".

Il y a de jolies coïncidences. Alors que la France entre petit à petit dans le chaos social et politique, Michel Kelemenis présente ce samedi 1er avril à la Penne sur Huveaune (entre Aubagne et Marseille) ses «
Comment écrire sur l’ennui, le bâillement, les jambes lourdes?
« Transmission » (titre si cher au festival «
« Push » débute. 
Cette œuvre retrace le contexte économique d’un abattoir de Chicago au cœur de la crise de 1929. Nous assistons aux spéculations boursières du riche patron Mauler flanqué de son courtier et soutenu par l’église, pour qui la multiplication des pauvres légitime l’appel à Dieu. J’assiste pendant 2h15 à la charge féroce de Brecht contre un système qui traite la main d’œuvre comme de la viande. Le texte est loin d’être léger : les mots pèsent comme pour mieux accentuer la perversité sans fin du système capitaliste.
Et puis, au hasard d'un voyage sur le site «
Dur dur de comprendre ce qui bouleverse tant dans
