Ma programmation de spectateur a d’étranges coïncidences. Mercredi 3 avril, Pippo Delbono dans «Dopo la Battaglia» à la Comédie de Valence métamorphosait la scène en espace mental où le péril d’une folie collective faisait émerger la poésie du fou dansant, celle qui nous sauvera («Pina, Bobo, Pippo») . Quelques jours après, le 3 bis F (lieu d’art contemporain à Aix en Provence niché au coeur de l’hôpital psychiatrique Montperrin) programmait «Tentative de trous pour voir le ciel à travers» de Christelle Harbonn. C’est… lire la suite
Pour la première fois, j’ai eu envie de danser. De me lever. D’être dans les bras du metteur en scène Pippo Delbono. De prendre la main de Bobo, l’acteur principal, pour parcourir le plateau, fleur au fusil, prêt au combat. De me lever encore puis encore, n’en pouvant plus d’être assis. Pour me ressentir vivant. Résistant. Aimant. Créatif. Fou.
Ce soir, à la Comédie de Valence, «Dopo la Battaglia» est la victoire de Pippo Delbono. Son Théâtre n’a pas abdiqué. Alors il dénonce, à corps et à… lire la suite