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EN COURS DE REFORMATAGE

« Le Ballet de Lorraine » répertorie faute de transmettre.


Après l’intimité d’ «Icare» de Claude Brumachon, rendez-vous nous est donné par les « Hivernales » à l’Opéra – Théâtre d’Avignon pour « Transmissions » par le CCN Ballet de Lorraine. Didier Deschamps, Directeur du Ballet, a-t-il bien compris la commande du Festival? On peut sérieusement en douter. 6 moments de danse nous sont proposés où ce côtoient les trop rapides chorégraphies d’Isadora Duncan et Martha Graham, l’antiquité poussiéreuse de George Balanchine, l’inégal « Density 21,5 » de Carolyn Carlson, le majestueux « two » de Russel Maliphant et le décalé « Mama Monday or Always » de Mathilde Monnier et Jean-François Duroure. C’est un empilement de chorégraphies, sans fil conducteur, donné en pâture à un public complètement déboussolé ! Didier Deschamps confond transmission et enseignement de l’histoire de la danse. Participer à un festival suppose un travail de recherche et non poser une date parmi d’autre dans une tournée. Le public ne s’y trompe pas: l’accueil est glacial à la fin du spectacle. Cela s’appelle un bide.
J’ai pour ma part révisé mon histoire de la danse. Un peu scolaire comme transmission, non ?
Le bilan des"Hivernales d’Avignon 2006" par le Tadorne!