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EN COURS DE REFORMATAGE

Le festival de la chanson française à Aix en Provence: ça sent l’hiver…

Depuis  2003,  la mairie UMP – Sarkosienne dirigée par Mme Joissains Masini nous facilite l’entrée dans l’hiver avec « le Festival de la Chanson Française ». En bon festivalier, je ne pouvais pas passer sous silence cette manifestation haute en couleurs comme en témoigne le projet :

« L’idée forte de ce festival d’AIX en Pce et du Pays d’AIX, ville de ZOLA, écrivain et pamphlétaire, est de faire émerger de jeunes Auteurs Compositeurs Interprètes qui se produisent tout au long de l’année, dans la région et au-delà, privilégiant l’écriture »

Je vous laisse admirer la qualité littéraire de l’écriture publicitaire (Provence devient …Pce) ; elle  laisse présager de grands moments romanesques lors des « ateliers ». Après avoir mis Aix en Provence à la sauce Cézanne, voilà cette ville d’arts ( ?) mariée à Zola…Seule la fête de l’Humanité pourra rivaliser avec une telle ambition ! Jugez plutôt : Dany Brillant, Michel Delpech, Paris Combo, Enzo Enzo, Charlélie Couture. Ce ne sont que les têtes d’affiche mais vous aurez constaté la forte connotation « pamphlétaire » de cette programmation qui se produira au PASINO, lieu de l’argent et du paraître.

Alors bien sûr, il y a quelques artistes intéressants….enfin une… Pauline Croze qui se produira en première partie d’Olivia Ruiz (cherchez l’erreur…) alors qu’elle méritait à elle seule une soirée. 

Pour le reste, quelques artistes révélés par FIP (DE RIEN, Tom Poisson…ennuyeux…) mais cela ne saurait relever le caractère franchouillard de cette manifestation de proximité (elle se produit dans les différents villages du Pays d’Aix…vive l’intercommunalité à la sauce France d’en bas !).

Ce festival démontre son absence totale d’ambition et d’ouverture vers l’Europe et le monde. Existe-t-il une chanson française qui la distinguerait de la chanson espagnole ? La langue ne fait pas la différence, comme la danse ne saurait être clivée par rapport au théâtre (j’ai retenu les leçons du festival d’Avignon !!).

De plus, ce festival a l’obscénité de proposer la tarification la plus élevée de la saison dans son domaine (entre 15 et 35 euros) quitte à brader les places au dernier moment comme l’an dernier pour le concert de Miossec (de 33 euros à 22 euros…Miossec a du apprécier la solderie!)

En un mot, voilà l’un des festivals :

– les plus chers de la saison.

– crée pour légitimer l’action de l’un des élus responsables à la culture, Mme Patricia LARNAUDIE (il n’y a en effet plus une délégation mais des compétences partagées entre plusieurs politiques proche de Mme Joissins…cherchez la cohérence),

Incapable de s’associer avec  "Les Correspondances de Manosque" (allant jusqu’à se produire cette année à la même période…un comble !) alors que le lien entre la chanson et le texte y est depuis longtemps affirmé. Cela promet lorsqu’il faudra définir une politique culturelle de territoire entre Aix et Manosque avec le projet ITER!

Vous l’aurez compris…gardons notre argent pour « la Fiesta des Suds » et pour « Les correspondances de Manosque » et fuyons ce festival  au message politique trouble par ces temps de repli.

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