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FESTIVAL MONTPELLIER DANSE

A Montpellier Danse, Xavier Le Roy trône.

Cette année, Montpellier Danse accompagne le public à intégrer les processus de déconstruction dans son rapport à l’art. Après l’extraordinaire « Heterotopia » de William Forsythe, c’est au tour de l’allemand Xavier Le Roy avec « More Mouvements Für Lachenmann » de s’appuyer sur des formes déconstruites. Sauf qu’ici, tout est à distance, le public est sagement assis, et je m’amuse à chercher le propos qui transcende une telle performance. Car, cela en est une. Quatre guitaristes, un quatuor à cordes transforme une musique contemporaine fragmentée en mouvements chorégraphiques à partir des bras et des expressions du visage. Chaque geste est écrit sur une partition et la séquence finale nous fait écouter la sonorité de cette danse alors qu’ils n’ont plus d’instruments.
Tout le cérémonial des concerts classiques est ainsi détourné pour que le son s’inscrive dans un interstice entre le corps et l’instrument. À partir de quatre tableaux distincts, Xavier Le Roy nous guide à entendre autrement, à voir différemment l’articulation entre la danse et la musique. Le burlesque émerge parfois quand un fragment musical trouve un prolongement inhabituel dans le mouvement, ou lorsque le silence et l’immobilité s’incrustent dans la partition pour nous inclure. J’observe, je scrute, j’écoute comme si l’on me soumettait un nouvel espace dont il faudrait d’abord comprendre les codes pour entrer. À l’image d’un savoir d’expert ou scientifique, « More Mouvements Für Lachenmann » m’impressionne, mais ne résonne pas. À court de ressentis comme levier d’écriture, je peine à écrire, à retranscrire une vision d’ensemble comme s’il ne suffisait plus de me présenter un nouveau langage, aussi beau soit-il, pour que je sois touché.
Il en est ainsi d’un spectateur encore sonné par « Heterotopia » et qui veut bien entendre la déconstruction s’il elle n’utilise pas les mêmes espaces de représentation que la construction linéaire.
Laissons le temps à Xavier Le Roy d’inclure la complexité dans ses liens avec le public.
Pascal Bély – www.festivalier.net

« More Mouvements Für Lachenmann » de Xavier Le Roy a été joué le 1er juillet 2008 dans le cadre du Festival Montpellier Danse.

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FESTIVAL MONTPELLIER DANSE

A Montpellier Danse, Akram Khan fait l’éloge de la mixité.

Regards croisés sur la dernière création d’Akram Khan, “Bahok”, jouée à Montpellier Danse 2008. Par Diane Fonsegrive et Laurent Bourbousson.
Qui n’a pas rêvé un jour d’exotisme et d’ailleurs lointains, où l’imagination porte à croire au merveilleux. Et si cette dimension nous était proche, tellement proche que nous la croisons tous les jours. C’est ce que semble nous dire Akram Khan, dans son dernier spectacle, “Bahok“, où huit danseurs vont se rencontrer dans un aéroport, lieu le plus neutre au monde. L’attente s’allonge comme par magie ; le temps se suspend pour mieux ôter le rythme de vie. On se parle longuement sur le plateau. On théâtralise l’échange. D’où viens-tu ? Là bas mes racines déterminent ce que je suis ici. Et le mouvement opère. Précis. Dansé. Ancré par une puissance des êtres, et une impulsion au sol. Une communion jaillit de l’ensemble. J’étais pourtant assise au premier balcon et j’ai vu cette étonnante chorégraphie avec tout mon corps, toute mon identité. Et la poésie des gestes s’unit à la parole, en une réalité simple. Ensemble. On assiste à une valse de communication humaine, où tous les Goffman et autres trouveraient une pratique appliquée à leur théorie avancée dans les années 60. Mixité.
Une fois de plus Akram Khan m’aura enchantée par la qualité du travail, la logique du propos, un lyrisme conté soulignant le moral et l’espoir. Un nouveau pari réussi.
Diane Fonsegrive

L’air est à peine respirable dans la salle de l’opéra-comédie. La fumée épaisse a envahi l’espace. Nous distinguons un panneau d’affichage et prenons place dans ce qui va être notre salle d’embarquement. Partir, cela nous fera du bien.
Pour sa dernière création, Akram Khan, virtuose de la danse Katak et de la danse contemporaine, pose au coeur de son propos la question du métissage, de nos racines.
En convoquant huit danseurs de nationalités différentes, dans une salle d’embarquement pour aller vers, Akram Khan illustre judicieusement son intention.
De la danse à l’unisson, où ils vont apprendre à découvrir l’autre, aux merveilleux duos durant lesquels la mixité éclate au grand jour avec force, “vivre avec l’autre” n’est plus reléguer dans les limbes de notre être, mais retrouve toute sa place dans notre langage.
Le thème universel des racines et de la mixité selon Akram Khan nous offre de belles images, nous amuse. Cependant, je ne cesse de penser au dernier spectacle de Sidi Larbi Cherkaoui
Origine ») lorsque je lis sur le panneau d’affichage : “Earth, Fire, Water, Air“. Cette pensée devient obsession au fil des actions entreprises par les danseurs et me détourne finalement de cette belle histoire humaine.
Néanmoins, Akram Khan réussit là où Sidi Larbi Cherkaoui avait échoué. Il nous offre une vision non égoïste de notre civilisation et nous laisse partir avec l’espoir que nous portons en chacun de nous.
Laurent Bourbousson
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FESTIVAL MONTPELLIER DANSE

A Montpellier Danse, Emmanuel Gat voit (trop) grand.

À la fin de la représentation, le chorégraphe israélien Emanuel Gat, court vers ses danseurs. Ils occupent la moitié de la scène du Corum de Montpellier, avec pour fond, un mur lointain peint en noir. L’immensité du théâtre procure un sentiment étrange : le dépouillement du décor, la jeunesse de ce groupe, confère à l’ensemble un aspect fragile et touchant. D’un autre côté, cet espace a fortement réduit la portée artistique des deux propositions. Erreur de lieu ou soutien du Festival à ce jeune artiste? Découvert en 2006 à Marseille avec «K 626», je savais qu’Emmanuel Gat pouvait étonner. Ce soir, je suis circonspect face à deux créations qui frôlent un certain académisme.

La première semble engourdir le public du Corum plus habitué dans ce lieu à une danse moins conceptuelle. «Silent Ballet » réunit neuf danseurs, sans musique, à peine troublé par une bande-son qui traduit les bruits captés lors des répétitions. Soucieux de nous restituer le processus de création à partir d’une mécanique qui se déroulerait tel un ADN, l’ensemble s’il est plaisant à regarder, est un exercice finalement un peu vain. Le processus se rationalise peu à peu et l’on se questionne sur l’intention: à quoi bon jouer un processus qui revient au final à nous présenter une jolie forme? À mesure que les danseurs occupent l’espace, leurs bruits n’évoquent en rien celui d’un processus qui est par nature chaotique et imprédictible. Or, pas à pas, tout semble prévisible. Même la fin.

À moins qu’elle ne soit le point de départ de la deuxième proposition, «Sixty Four». On y retrouve des mouvements du premier dans un cadre plus restreint où la scène est divisée par une rampe de lumières (métaphore d’une ligne de démarcation ?) mais avec « l’art de la fugue » de Jean-Sébastien Bach comme accompagnement musical. De chaque côté de ce « mur » symbolique, une jeune fille danse pendant que quatre hommes endimanchés l’observent. Si l’ensemble à des difficultés à se déployer dans l’espace, on est parfois touché par cette danse qui s’appuie sur le sol pour s’élever, où quelques mouvements « religieux » s’incrustent pour former une dynamique groupale émouvante. Mais peu à peu, je recherche une métaphore pour transcender cette architecture stylisée et je m’étonne d’être happé par l’immense mur noir en fond de scène. Trop loin, trop à distance, je cherche dans « Sixty Four » ce que j’avais trouvé dans « K 226 », une danse affranchie des formes chorégraphiques européennes. Mais entre temps, notre homme s’est installé à la maison de la danse d’Istres, près de Marseille. Serait-ce l’influence d’un climat où la danse s’institutionnalise quelque peu?

Rendez-vous en avril 2009 où Emmanuel Gat créera une pièce pour le Ballet de l’Opéra National de Paris. Le processus de création de « Silent Ballet » paraît donc inéluctable.

Pascal Bély – www.festivalier.net

 «Silent Ballet»  et ” Sixty Four” d’Emmanuel Gat ont été joué le 1er juillet 2008 dans le cadre du Festival Montpellier Danse.

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FESTIVAL MONTPELLIER DANSE OEUVRES MAJEURES

À Montpellier Danse, «Heterotopia» de William Forsythe: le choc.

Comment vous l’écrire? Comment, avec quelques mots, vous rendre compte de ce que William Forsythe nous a fait? Le sait-il? Comment vous expliquer mes douleurs abdominales, mes larmes contenues, mon épuisement physique à l’issue d’«Heterotopia»? Qui peut se douter qu’à l’intérieur du Corum de Montpellier, sur le grand plateau, deux cents spectateurs vivent peut-être l’un des moments les plus exceptionnels de leur vie? Qui sommes-nous à déambuler, à passer d’un espace à l’autre, à nous coucher à terre, à nous asseoir en fond de scène pour observer un, deux ou la totalité de ces seize danseurs d’exception? Que recherchons-nous dans ce premier espace composé de tables métalliques, rassemblées ou disjointes d’où émergent des corps coupés, entiers, tandis que d’autres s’entrelacent en dessous? À quoi pensons-nous lorsque nous changeons d’espace pour découvrir derrière le rideau, un cadre plus habituel, celui d’une scène de théâtre, où les sons d’à côté guident la danse jusqu’à se fondre dans les corps? Avec William Forsythe, l’humanité dans toute sa complexité reprend ses droits : l’homme ne se tient plus droit sur ses pattes, il retrouve sa part d’animalité (ici un mouton, là un cri de corbeau ou le sifflet du moineau). Il crie, éructe, menace, pleure, aime. Il apprend, répète, essaie, recommence. Il joue avec les mots, les vrais, ceux que l’on ne comprend pas rationnellement, mais qu’on entend dans leur aperception primaire. Avec Forsythe, le déconditionnement linguistique, la communication du sens ont une danse.

Je n’ai jamais approché la danse d’aussi près parce qu’«Heterotopia» est un espace résonant, où une partie de notre réalité psychique (mais laquelle ?) aurait trouvé sa traduction corporelle. Tous ces bruits sont notre vacarme intérieur; tous ces mouvements, sont nos articulations disjointes, celles-là mêmes qui nous font souffrir. «Heterotopia» est un espace où notre place habituelle de spectateur disparaît: pour voir, bouger ; pour comprendre un mouvement, l’inclure dans plusieurs systèmes de représentation ; pour éprouver la danse, se désarticuler ; pour en être conscient, laisser l’inconscient submerger ses perceptions.

Il y a un avant et un après «Heterotopia». J’ai fait tout ce chemin de spectateur pour en arriver là, sur la scène du Corum, à me coucher à terre pour les approcher, les ressentir, pour les regarder en face sans jamais baisser les yeux. Peut-on continuer à parler de danse contemporaine après cela ? «Heterotopia» sonne comme le nouveau territoire de la danse post-moderne.

Il faut tout le panache d’un grand festival, toute la vision de son directeur pour avoir osé nous faire vivre un tel déconditionnement. À l’heure où selon le philosophe Bernard Stiegler, les artistes « participent de moins en moins à l’avenir de ce pays » qu’il sache qu’un homme a tenté le tout pour le tout : celui de « réenchanter » la danse.

Pascal Bély- www.festivalier.net

« Heterotopia» de William Forsythe a été joué le 28 juin 2008 dans le cadre du Festival Montpellier Danse.

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FESTIVAL MONTPELLIER DANSE OEUVRES MAJEURES

Raimund Hoghe, in memoriam.

A Thierry.
Raimund Hoghe est de retour à Montpellier Danse. Je l’avais quitté en 2004 avec « “Young People, Old Voices” puis en octobre 2005 sur ARTE avec « Cartes postales ». Depuis, je n’ai cessé d’y faire référence dès que j’évoque la danse engagée. Raimund Hoghe transforme sur scène tout ce qu’il touche comme si sa petite taille et sa bosse dans le dos renvoyaient notre vulnérabilité et notre force. La précision de ces gestes, sa lenteur, son lien aux objets dessinent les contours de la danse du poète. Ce soir, « Meinwärts », créé en 1994, bouleverse une fois encore le public du Théâtre de Grammont.
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Dos au public, assis sur une chaise, il attend. Un carré de bougies rouges, au fond et à droite de la scène, illumine déjà sa présence. Une musique symphonique introduit ce premier tableau à jamais gravé : l’immobilité du corps stoppe le temps de nos sociétés modernes. Soudain, un homme arrive et jette sur les bougies de la terre noire pour les éteindre. La violence du geste évoque les cendres des camps d’internement. Par la magie de la poésie, les poussières déposées par l’histoire vont se transformer en œuvre chorégraphique. Raimund Hoghe nous invite ce soir à nous souvenir du ténor juif Joseph Schmidt (1904 –1942) déporté par les nazis ainsi qu’à commémorer les victimes du sida. Ce rapprochement n’a rien de surprenant : il semble mettre au même niveau les discriminations envers les juifs et les homosexuels emportés par la maladie et l’indifférence. Alors qu’il s’accroche nu tel un trapéziste, son corps devient le lien entre ces deux époques. Notre regard sur sa bosse est notre ouverture pour lire horizontalement l’histoire.
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Des airs d’opéra et des chansons populaires interprétés par Joseph Schmidt sont le décor sonore des rituels du souvenir crées et joués par Raimund Hoghe. Des textes de la période nazie, des lettres de malades du sida ponctuent les séquences comme s’il fallait réparer, se ressourcer par l’écrit pour laisser au corps le temps de se régénérer. Il les lit comme une partition de musique, le souffle parfois coupé. Je retiens difficilement une émotion trop longtemps contenue. En effet, Raimund Hoghe redonne à ceux qui ont vécu les débuts difficiles de la lutte contre le sida, un bout de leur histoire. Nous sommes peut-être quelques-uns dans la salle à avoir connu cette époque où distribuer des préservatifs à la sortie des lycées conduisait au poste de police. Qui se souvient encore de la solitude des malades qui,  pour cacher leur maladie, devaient inventer des stratagèmes humiliants ? Quand Raimund Hoghe répand de la terre rouge sur la scène du théâtre tel un semeur de blé, il réhabilite les morts et inscrit dans notre histoire commune, la longue liste des victimes de la barbarie nazie, du sida et le combat de leurs proches. Le sol finit par être parsemée de petites bougies rouges avec chacune une photo : nous comprenons alors que nous avons créé lui et nous, le plus beau mémorial. 
Et lorsque les grandes portes au fond de la scène s’ouvrent sur le jardin du théâtre, un souffle vital envahit la salle. La danse devient simultanément un art fragile et puissant : elle seule peut transformer une poussière de terre en constellation de danseurs et chanteurs étoiles.
Pascal Bély – Le Tadorne
 «Meinwärts» de Raimund Hoghe a été joué le 29juin 2007 dans le cadre du Festival Montpellier Danse.
Crédit photo: Rosa Frank.
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FESTIVAL MONTPELLIER DANSE Vidéos

Le maudit gazon de Mathilde Monnier à Montpellier Danse.

La force d’un festival, c’est de tisser des liens invisibles entre les oeuvres. Quitter Christian Rizzo à 20 heures au Chai du Terral pour retrouver Mathilde Monnier à 21 heures au Théâtre de Grammont est une invitation pour le festivalier à chercher une cohérence, tel un jeu de pistes. D’un puissant solo à neuf danseurs, le défi est excitant ! Mais au final, un grand écart, un mal de tête et une profonde déception couronnent mes efforts. Habité par la vision sublime de Rizzo, j’atterris sur le gazon de « Tempo 76 » chez Monnier sans parachute. Inutile de préciser que ce n’est pas sans douleur !


Et pourtant…Avec Mathilde Monnier, je me suis toujours senti en confiance même lors du très controversé « Frères et s?urs » au festival d’Avignon 2005. J’entends et je ressens profondément sa pensée, qui prône continuellement l’ouverture comme mode de communication, la transdisciplinarité comme projet artistique. Pour s’en convaincre, je vous invite à lire « Allitérations », une suite de conversations avec le philosophe Jean-Luc Nancy où elle explique avec justesse et intelligence, sa vision d’une danse exigeante et vivante. Elle y évoque notamment son lien complexe avec l’institution puisqu’elle est directrice du Centre Chorégraphique National de Montpellier. Si bien qu’à l’issue de la représentation de « Tempo 76 », je m’interroge: pourquoi cette danse si normative ? Seul le dernier tableau (qui aurait pu être le premier) me réconcilie : les danseurs démontent plaque par plaque le gazon, font éclater des ballons, aidés par une meute de taupes bien décidées à voir le jour pour jeter vers le public, leur regard interrogatif.

À l’unisson (puisque tel est le thème de cette pièce), le groupe déconstruit, dans le chaos. Mathilde Monnier, nous donne alors toute la puissance de son talent lorsqu’elle est à la marge (souvenez-vous du puissant « 2008 vallée » avec Philippe Katerine ou de l’émouvant «la place du singe » avec Christine Angot). Mais pour déguster le dernier tableau, il m’a fallu ingurgiter les précédents où domine l’impression d’un déjà vu qui nous colle au raz du gazon pendant plus de cinquante minutes. L’unisson dansé par Monnier ressemble à ces formes groupales le plus souvent fusionnelles, qu’elle restitue avec talent, drôlerie, rythme et créativité ! Mais qu’apprenons-nous? Certes, je peux toujours admirer la scénographie d’Annie Tolleter qui n’a pas son pareil pour transformer une scène de théâtre en agora, pour la prolonger au-delà des murs, pour nous donner cette subtile sensation d’un dedans-dehors. Je peux toujours fixer l’un des danseurs, grand et massif (loin des stéréotypes) pour me convaincre que « Tempo 76 » est raffiné en s’appuyant sur la différence. Je tente bien de me laisser aller à ces mouvements où ils apparaissent et disparaissent comme au temps de notre enfance où nous rêvions du groupe comme échappatoire à l’enfermement de la famille. Je peux continuer à vous décrire ces différents moments où l’on sourit avec légèreté, mais où l’on finit tout de même par se demander : pour quoi ? On pourrait y voir une société uniformisée qui, à l’unisson, choisit un projet politique plutôt qu’un autre (suivez mon regard…) et qui se déconstruit à force de ne plus penser. On pourrait…

Mais alors, quel est ce langage chorégraphique pour qu’il me laisse à ce point désemparé, sans élan?

« Tempo 76 » signe peut-être une inclinaison dans la danse de Mathilde Monnier. À l’unisson, nous crions  notre peur : « Non,  elle aussi ??».

Pascal Bély
www.festivalier.net

«Tempo 76» de Mathilde Monnier a été joué les 25, 26 et 27 juin2007 dans le cadre du Festival Montpellier Danse.