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Fred Pallem sacre Avignon Jazz Festival.

Il est 19h30 et le feu fait toujours rage au sud-est d’Aix en Provence. Drôle de journée tout de même où les aixois n’ont cessé d’observer ce gros nuage provoquant quelques bouchons en ville. Cela ne m’a quand même pas empêché d’acheter deux CD de Julien Lourau pour ne rien oublier de la soirée de la veille. Je décide donc de quitter Aix pour repartir en Avignon (j’ai l’étrange impression de fuir…quoi…qui…) où Fred Pallem et son Big Band présentent « Le Sacre du Tympan ». Marie – José est là, accueillante ; ce soir, je suis son invité et je suis touché par cette attention. Ce festival, aux ambitions modestes, diffuse un esprit qui me va bien, loin du cercle fermé de "Danse à Aix".

 

Le Cloître des Carmes est plein ce soir et l’ambiance est très décontractée ; je retrouve la convivialité qui régnait au début de « Jazz in Marciac ». Fred Pallem et sa bande de copains arrivent sur scène (16 hommes et…une femme !). Il a une jolie chemise à fleurs à l’image de son esprit drôle, décallée. Au total une dizaine de morceaux dont certains sont magiques : l’envoûtant « le train fantôme » ; la drolatique « Sérénade pour l’entarteur » ; le séduisant « Sexy sax » et le magnifique « Cœur mécanique ». Et puis, il y a ce moment d’une pure poésie quand le mistral fait envoler une feuille de partition au rythme de la musique! Le public applaudit, sous le charme!
Tout au long du concert,  Fred Pallem montre à quel point il sait articuler le rock et le jazz dans un tout très symphonique. Je suis vraiment rentré dans son univers. Le dernier morceau clôture le concert et mon périple festivalier…je lève la tête vers le ciel étoilé d’Avignon comme dans les beaux films d’amour!
Marie-José est à la buvette. Elle m’offre un Perrier (je reste toujours très sobre…). Tout les bénévoles, les artistes et les familiers sont présent. Je reconnais pas mal de personnes comme si j’habitais cette ville!
Il n’en ai rien…Je reprend la route vers Aix où les lumières du feu sont toujours visibles. Un spectacle pour les fous, les médias, les héros et les voyeurs…Les festivals sont vraiment derrière moi.

En concert le 11 mai 2006 à Toulouse!

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